Projet soutenu et financé par...

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Message perso

Bonjour tout le monde !

On voudrait savoir si notre blog est visité, si cela intéresse du monde. Si c'est le cas, merci de nous faire signe par des petits commentaires.
Sinon, le site ne sert pas à grand chose, et son alimentation en est inutile...

Banfora


Banfora est une ville près de Bobo avec des lieux magiques.
Détour par les cascades. Escalade parmis les rochers, on grimpe, on grimpe, on grimpe... Arrivé en haut, quel spectacle magnifique ! Un lieu reposant où l'on peut se baigner au pied des cascades. Un lieu magique.

Puis les dômes. Enorme blocs de rochers taillés par le temps. Escalade d'énormes rochers pour se retrouver au sommet de tout et surplomber la plaine. Quel spectacle aussi !

On s'en ai pris plein la vue, vous ne pouvez même pas imaginer. Ce sont des images qu'on ne risque pas d'oublier !

Tiébélé





Voici Tiébélé, un village à côté de pô, entre Bobo et Ouaga. Un village assez surprenant.
Les cases sont faites différemments : pour un célibataire, la case est ronde, pour un couple, la case est rectangulaire, pour les vieux, la case est en huit.
L'entrée des cases est minuscules, comme pour des nains, avec un mur juste après l'entrée, obligeant à se relever de suite. Cette construction était faite à l'époque pour se défendre et évitait aux lions de rentrer dans la case.
Les maisons sont recouvertes de peintures représentant l'histoire du peuple "Cassena".
A partir de 5 ans, les enfants osnt enlevés à leurs parents pour être avec les vieux qui les éduqueront : les parents étant souvent marié vers l'âge de 12 ans pour les filles et 16 pour les garçons, ils n'ont rien à transmettre aux enfants.

Dioulasso-ba




Voici Dioulasso-ba, un quartier de Bobo-Dioulasso, appelé aussi "le vieux quartier". Il représente ce qu'était Bobo avant de devenir la capitale économique. Un coin typique où sont divisés en quartier les différentes communautés : les fétiches (ou animistes), les musulmans, les griots (prsonnes oeuvrant pour les arts) et les forgerons. Chaque personne doit se marier avec une personne de sa classe. Chaque classe à un che, représenté par le plus vieux de la classe, la vieillesse représentant un signe sacré.
Certains endroits ne sont pas possibles d'accès pour personnes étrangères au village, et certains ne le sont pas non plus pour les habitants, comme le chemin menant aux tombes des anciens que seuls les chefs ont le droit d'empreinter.
Le vieux quartier à aussi un côté sacré car au sein de la rivière qui le traverse, il y a des petites sillures (comparées à celles de 3 m de Dafra !).

Koumi



Dans la même journée que Dafra nous nous sommes rendues à Koumi, un village quelques kilomètres de Bobo. C'est un village typique. Coupé du reste du monde, les habitants parcourent des kilomètres pour rejoindre la ville chaque jour afin de vendre leurs produits récoltés ou fabriqués.
Une rivière traverse le village, les habitants font leur lessive dedans. La spécialité des femmes est de construire des paniers avec les tiges du mil. Elle s'enfoncent dans une sorte de trou sous terre, pouvant héberger toutes les filles de la famille, afin qu'elles travaillent toutes ensemble.

Dafra


Sur la route de Dafra
Entre deux interventions, nous nous accordons du temps pour découvrir le Burkina Faso, ce qui était un de nos objectifs de projet.
Nous nous sommes rendues en mobylette à Dafra, un lieu sacré à côté de Bobo. En mobylette, cétait bien drole, car c'est pas du goudron ! C'est du sable, des cailloux, des rochers, des bosses, des trous,... A deux dessus, on a eu de bons fous rires !
Au bout d'un moment, on laisse la mobylette chez un habitant, le seul parmis tous les kilomètres parcourus. Puis on escalade des rochers, on monte, on descend dans un masage magnifique. On se serait crues dans une forêt tropicale.
Arrivée au lieu sacré se trouve une rivière. Dans ce lieu vit un vieux chétifs. Les gens y viennent avec des poulettes pour des offrandes afin que leurs souhaits se réalisent. Notre guide avait acheté 3 poulets (d'où la photo) pour faire des offrandes. C'était assez surprenant. Le guide part avec le chétif dans un coin réservé aux sacrifices. Chacun prie, puis le chétif égorge la poule, laisse le sang couler et ensuite lache la poule par terre. Il observe la façon dont le sang coule, la façon dont la poule se débat pour interpréter comment va se concrétiser la prière.
Puis, le guide déplume un a un les poulets pour que le fétiche en retire les boyaux. La viande est gardée pour manger. Les boyaux quant à eux sont donnés au sillures, les poissons sacrés de Dafra. Ceci permet d'obtenir leur faveur.
Ces poissons ont une histoire. Le crateur de Bobo-Dioulasso avait perdu ses parents et venait se ressourcer au sein de cette rivière. En songe il lui est apparue de créer une ville là où deux rivières se rejoignent. Ce qu'il fit. A chaque problème ou interrogation, il venait auprès des deux rivières. Il les compara à ses deux parents. Et pour les remercier, il dit que tout ce qui était au sein de ces rivières était sacrés, que c'était pour les remercier. Ainsi, les poissons chats, les sillures, qui se trouvaient dedans, sont devenues sacrées.

L'école sans frontières

L'après-midi, nous intervenons au sein de l'école sans frontières, fondée par Zachari Diaria. LEs enfants n'ont pas école l'après-midi alors nous avons décidé de faire des groupes d'âge avec les enfants et d'organiser des jeux à buts éducatifs, faisant travailler la mémoire, les réflexes, la motricité,...
Les enfants prennent beaucoups de plaisir et en même temps, ils approfondisse l'apprentissage de la langue française.
Malheureusement, les photos que l'on a prise son sur un autre appareil qui n'est pas en notre possession. Nous pourrons en mettre ultérieurement.

"Le dispensaire Trottoire"



Comme prévu, nous avons menés des actions auprès des enfants internés au dispensaire trottoire. Avec les grands, nous avons menés des débats à thèmes : la sexualité avec les MST, les différences de cultures africaine et européenne, différence de mode de vie et de contexte social. Ils ont pu poser des questions et s'interroger sur des sujets et nous avons pu échanger des idées, informer et s'informer. Cela n'a pas été facile car il a fallu tout d'abord créer un lien de confiance avec ces jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer sans retenue. Mais le travail accompli est bénéfique dans le sens où nous apportons quelque chose à ces jeunes.
Avec les plus petits, nous avons mis en place des activités tel que le chant, la danse et des jeux d'extérieur pour occuper leur quotidien. En effet, hors des temps scolaires, ces enfants sont livrés à eux-même. Ils restent dans la cours, se gérant eux-même : c'est la loi du plus fort, du dominant, dominés. Tu veux jouer ? Prend un bâton et fait rouler un pneu, comme faisaient nos parents.... Bref, en dehors de la classe, il n'y a rien, encore moins de l'éducatif, dû encore une fois à un manque de moyens humains, donc financier.. Les enfants prennent du plaisir à être avec nous et apprendre de nouveaux jeux qu'ils peuvent ensuite recréer entre eux.

Visite des différentes structures

Cela fait 15 jours que nous véhiculons entre les différentes structures présentes pour y trouver un endroit où nous serions utiles. Nous nous sommes rendues au "Dispensaire Trottoir" qui accueille plus de 500 enfants des rues ou orphelins pour la journée, afin de les scolariser. Une trentaine sont en internat. Nous avons décider de venir les soirs dans la semaine pour mettre des choses en place avec les jeunes en internat. Ce n'est qu'un début, les enfants sont encore timides. Nous avons fait 2 groupes : un groupe de petits jusqu'à 12 ans, et un groupe de grands allant jusqu'à 18 ans. Nous avons pour projet de mener des activités avec eux, tel que des jeux, atelier poésir, atelier conte, débats à thèmes, causeries,...
En parallèle, nous avons été voir un service AEMO (action éducative en milieu ouvert), où normalement, en FRance, c'est un service qui se déplace dans les familles pour les sensibiler face à leurs enfants. Ici pour manque de moyens ( l'essence coute aussi chère qu'en France), ils ne peuvent accomplir ces actions. De ce fait, les actions menées sont d'accueillir les enfants des rues afin de mener avec eux des activités ludiques sur place. Mais encore une fois, la barrière de la langue : les enfants des rues n'allant pas à l'école, ils ne parlent pas français, il est donc difficile de parler avec eux et de créer un lien. nous avons décidé de nous y rendre le matin afin d'essayer de mettre en place des activités avec ces derniers.
Nous nous sommes rendues aussi au sein de l'association TIE qui s'occupe également des enfants des rues. De lpus, il se déplace dans les rues afin de rentrer en contact direct avec ces enfants. Cette association rentrait directement en lien avec notre métier d'éducatrice, mais ayant déjà beaucoup de stagiaires, ils nous ont fait comprendre qu'il n'avait pas besoin de nous pour le moment et qu'ils nous recontacterait ultérieurement... Déception...
Par la suite, nous sommes aussi rentrées en contact avec l'ABBF qui s'occupe de faire des interventions sur l'éducation sexuelle auprès des jeunes. Nous nous mèlerons à eux lors des causeries éducatives.
Enfin, nous avons vistés plusieurs écoles, et allons intervenir l'après-midi au sein de l'école sans frontières, créée par Zachari Diara, notre logeur, qui donne une scolarité gratuite aux enfants. Nous y mènerons des activités ludiques et éducatives.
Nous vous mettrons des photos ultérieurement, lorsque nous aurons une meilleure connection !

Arrivée à Bobo-Dioulasso

Nous sommes donc arrivées à Bobo le dimanche 11 novembre, cela fait maintenant 15 jours. Nous avons été très bien accueillies au sein d'une grande famille. Nous mangeaons très bien, d'autant lpus qu'à Kongoussi, car, Bobo étant la capitale économique du payx, il y a plus de fruits et de légumes. Il fait toujours aussi chaud, avec tout de même, il faut l'avouer, un petit vent agréable pour un peu de fraicheur, mais désagréable car beaucoup de poussière ce qui nous fait attraper de méchants rhumes. Bobo est une grande ville que l'on pourrait assimiler à Rouen, voir même plus grand. Nous nous déplaçons donc en mobylette que Sylvie Antoine nous a laissé avant son retour en France. Et Heureusement qu'on l'a, sinon, se serait bien compliqué pour se déplacer à pied vu l'étendue de la ville ! Nous n'avons pas encore fait beaucoup de photos... Oups... Prises par les choses, nous n'y pensons pas, mais nous promettons de remédier à tout ça très vite !

Flash-back de Kongoussi


Avant de partir de Kongoussi, je ne me souviens plus si on vous en avait parlé, nous avons été voir un centre pour des veilles femmes. Ce qui pourrait correspondre à des maisons de retraites. Mais quel décalage..!! Voici certaines photos qui vont en choquer plus d'un. On pourrait croire une écuries où sont enfermés des chevaux car l'endroit où elles dorment est encore plus petit qu'un boxe. Ce sont des vieilles femmes qui ont été "virées" de leur famille à cause de leur vieillesse, elles ne servaient plus à rien, où bien on arrivait pas en s'en occuper, ou pire, on disait d'elles qu'elles faisaient de la sorcellerie... Des conditions de vie déplorables pour des femmes ne pouvant parfois plus se lever et restant dans leur propre pisse sans manger... Ne regrettons pas nos maisons de retraites...

Petite excursion à Ouaga, dans un village de fétiches


Lorsque nous sommes arrivées à Ouaga avant de repartir à Bobo, nous avons retrouvé nos amis qui étaient venus nous chercher à l'aéroport. Très contents de nous revoir ! Nous avons passé 3 jours à la capitale, du jeudi 8 au dimanche 11 novembre, afin de se ballader un peu dans la capitale. Et nos amis en ont profitez pour nous emmener voir un endroit un peu spécial...des crocodiles !! Un endroit où les crocodiles sont vénérés dans un village. Ils sont sacrés. Les habitants du village se baignent dans ce lacs avec les crocodiles... Ils ont passés un pacte avec eux, et chacun se respecte... Y croient qui le souhaitent ! Et Marie-Laure a eu la chance de toucher un crocdile ! Amélie avait trop peur. Mais nous n'avons pas fait nos malines !! La personnes attiraient les crocodiles du lac en faisant piailler une pauvre poule qui vivait ses derniers instants. au bout de quelques temps, plus de 8 crocodiles se trouvaient autour de nous... C'était une expérience effrayant ! La gueule grande ouverte, on appercevait du sang sur leur dents tranchantes.. A faire peur ! nous n'étions pas fière et faisons attention, toujours en aynt en tête la rapidité de ces trucs là. D'ailleurs, quand le fétiche à laché la poule, 3 crocodiles se sont rués dessus à la vitesse de l'éclair. Impressionnant. Une expérience qui restera dans nos têtes toute notre vie !

Hopital et désillusions

Nous avons été faire un tour à l’hôpital pour visiter…quelle horreur… Le bloc opératoire est insalubre et la salle d’accouchement n’en parlons pas… Les conditions d’hébergement des malades, des bébés et des femmes enceintes sont désolantes…Encore une fois, nous sommes ressorties avec les larmes aux yeux, envie de vomir, après avoir vu un bébé de 1,3 kg enveloppé ds une simple couverture, né prématurément. Puis, direction les enfants malnutris. Et là, encore pire… Les bébés st par terre, pesant moins que le poids d’un nouveau né au bout de 7 mois… C’était très très dur de ne pas craquer devant ces gens là. Nous sommes ressorties abattues, alors que tout le monde nous remerciait ne serait-ce que d’être là. Nous avons l’impression d’être à leurs yeux des sauveurs alors que nous même nous ne savons pas par où commencer et comment faire. Dans la rue, les gens se précipitent sur nous avec leur bébé juste pour nous saluer et pour nous toucher. Une fois, un enfant s’est approché, nous a serré la main et après a regardé sa main au cas où elle deviendrait blanche… !!
Nous avons distribué les vêtements aux orphelins, même si ce que ns avions été dérisoires par rapport aux besoins. Mais les gens nous ont encore une fois applaudit…
Sinon la vie ici se poursuit sous une chaleur toujours autant insupportable avec un moral qui va et viens en fonction des journées vécues. Nous avons fait connaissances avec un groupe de jeunes que nous côtoyons chaque jour. Nous parlons de la France, des coutumes, des différences… Nous essayons de montrer le vrai visage de la France, car l’illusion de cette dernière est grande, nourrie par les vieux feuilletons de merde ! Ils croient tous que là bas la vie est facile et que tout le monde et riche et s’en sort. Nous essayons de leur montrer la vrai France en faisant tomber leurs illusions. Plusieurs sont surpris de nos dires et s’étonnent. D’autres paraissent dégoûtés.

Cahngement de destination et Foyer de jeunes filles

Avec tout cela, nous sommes posés beaucoup de question et pour éviter de péter un plomb, nous décidons de partir de Kongoussi pour aller à Bobo-Dioulasso, notre deuxième lieu de rendez-vous. Car en parallèle de tout, la vie dans la famille africaine est difficile. Il y a un grand choc des cultures et des coutumes. Et comme ce ne sont pas des parleurs, ils gardent pour eux, et cela créé des tensions et des incompréhensions. De plus, nous nous ennuyons, n’ayant rien trouvé où nous pourrions être utiles. Les journées sont longues à rien faire, nous en avons marre. Nous préférons donc partir, aller voir ailleurs où nous serons peut-être plus utiles, vu que Bobo est une plus grande ville, plus de personnes parlent français. Que nous verrons cela, nous avons pour projet de partir le jeudi 8 ou le vendredi 9. Combien de temps ? On ne sait pas, on verra ce que l’on peut faire sur place !
Après avoir pris cette décisions, nous essayons par tous les moyens de trouver des occupations jusqu’à notre départ car là on en peux plus de rien faire. Ayant rencontré sœur Elizabeth faisant parti d’un foyer de jeunes filles adolescentes en internant, nous nous proposons de venir voir comment ça se passait. La sœur nous accueille à bras ouvert. Vous n’avez pas le moral ? Aller voir la sœur, elle rit toujours ! Vous connaissez Sister Acte ? Et bien c’est la même. Elles sont trop fortes ! Juste avec la foie en Dieu elles font des choses formidables. A 3, elles ont ouvert ce foyer de jeunes filles qui accueille aujourd’hui plus de 100 filles qui ont fuis leur domicile suite à un mariage forcé. Les sœurs les hébergent, les nourrissent, les habillent, les éduquent, sans avoir de fonds, vivants de donation, des ONG, des parrainages, des bonnes œuvres. D’ailleurs, il faut 100 euros par an pour qu’une adolescente aille à l’école, puisse manger et s’habiller. Qui a envie de parrainer une adolescente pour 100 euros par an ? J’espère avoir beaucoup de réponse, je compte sur vous !!!! Il Suffit de m’envoyer un mail si vous êtes intéressé et je m’occuperais de ça. En retour, les jeunes filles envoient 3 lettres par ans montrant leurs évolutions.
Nous sommes partie rencontrer ces jeunes filles hier soir, pour faire connaissance. Nous avons échangé sur le VIH, les coutumes, les cultures, la place de la femme, et promettons de revenir mardi et mercredi soir après leurs cours pour faire des groupes de discussions. Elles sont très intéressée et ont hâte de notre retour. Par rapport à notre départ à BOBO, pour les parrainages, envoyez nous quand même vos mails, nous entretiendront des relations avec la soeur par téléphone et nous pensons revenir par le suite à Kongoussi pour mettre en place des choses avec ces jeunes filles. C’est dommage que nous ne l’ayons pas rencontré avant, nous serions restées à Kongoussi ! Mais nous n’aurions rien pu faire la journée, car les filles sont en cours, donc ennuie tout le long de la journée…. Mais nous reviendrons, cela est sur ! Et pour les parrainages, suite à votre, nous nous en occupons. Soyez nombreux !!! 100 euros par an c’est rien !!!!

Misola

Par la suite, nous nous sommes rendues au sein d’un service Misola, qui s’occupe des enfants malnutris. Encore un choc… Des bébés de pesant même pas le poids d’un nouveau né. Sans rien faire encore une fois, on nous applaudit, on nous remercie. Pourquoi ? On nous a expliqué que le simple fait de se déplacer chez eux pour voir ce qui s’y passait, cela signifiait qu’on partageait leur souffrance et leur misère, prenant cela comme une solidarité. Et là encore une barrière : encore et toujours celle de la langue ! Les femmes ne parlent pas français, nous ne pouvons donc pas agir auprès de ce public, a part prendre leur bébé dans les bras, nous ne pouvons pas échanger avec les mères, ceci étant notre principale objectif : échanger avec la population. Bref encore une fois, sensation d’être inutiles.

Formation VIH

Nous avons eu l’occasion d’accompagner un infirmier, Temboura, dans une information VIH dans le village. Au début, cela devait être qu’avec des femmes. Au bout du compte, l’information se tenant dans la rue, une majorité d’homme était présent. Du coup, les femmes, gênées, sont parties au fur et à mesure. Il faut savoir que dans la culture africaine, c’est la mari le chef de tout, notamment vis-à-vis du port de la capote : si le mari ne la veut pas, la femme n’a pas le choix ! En voyant des blanches, les hommes s’approchaient. Il y avait du monde entre autre parce qu’on était là. La formation était intéressante et heureusement que des gens comme lui mène cela au sein de la population car quand on écoute les questions de certains, ça fait peur…. : mais il faut regarder et toucher pour mettre un préservatif ?!!! Pour finir, la population ne parlait pas français, donc nous n’avons pas pu faire grand-chose……… Nous nous sommes senties encore une fois inutiles……

La garderie

Ici, la vie suit son cours avec une chaleur tout aussi insupportable. Les températures devraient baisser mais nous n’en voyons toujours pas la couleur ! Nous attendons cela avec impatience.

Depuis la dernière fois, beaucoup de choses ont changé.

Tout d’abord, nous avons quitté la garderie. En effet, nous ne nous sentions pas à notre place. Les enfants ne parlant pas français, nous n’avions aucune communication avec les enfants. On a fait le test un jour où on en pouvait plus, nous avons demandé à un enfant de 6 ans si il allait bien, il nous dit oui, et après on lui demande ce qu’il pense de la constitution et nous répond oui……….. Comme quoi, ils ne nous comprennent pas ! De plus, le travail d’éducateur au sein de la garderie n’est pas du tout le rôle d’un éducateur en France. Ce qui serait difficile vu qu’ils ne sont que 4 pour plus d’une centaine d’enfants en bas âge. Ils sont plus des instituteurs formant des petits Robots qui doivent obéissance leurs aînés, sans dire quoi que ce soit. Cela se retrouve dans leurs chants (Petit soldat ! Petit militaire ! Au pas petit pas, comme des soldats…). Il n’y a aucun suivi des enfants. Ils ne sont pas dans le psychologique : un enfant qui pleure on lui dit chut ! Tais-toi ! Ferme ta bouche ! Sans essayer de comprendre le pourquoi. On leur apprend à souffrir en silence. En même temps, après réflexion, nous nous sommes dit que s’ils était dans le psychologique en essayant de comprendre pourquoi l’enfant est comme ça, pourquoi ces troubles et ces difficultés, qu’est-ce qu’ils pourraient y faire ? Si il voit un enfant maltraité, que faire ? Il n’y a aucune structure pour accueillir les enfants. Si un enfant rencontre des troubles de l’apprentissage, que faire ? Rien, ils ne peuvent rien…. Cet enfant restera dans ces difficultés car personne n’est à même de pouvoir l’aider (pas d’orthophoniste, pas de psychologue, pas d’institutions,…). Cet enfant se retrouvera dans les champs pendant les moissons et dans la rue le reste du temps. Et de toute façon, le discours que l’on entend est : on fais des études d’accord, qui coûtent déjà très chères sans pour autant avoir un poste à notre sortie vu que le pays n’est pas assez développé pour libérer des poste (ex : un seul médecin pour toute la ville de Kongoussi………..et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres). Alors quand les familles ont les moyens, l’enfant va à l’école, mais si il n’y arrive pas, ce n’est pas la peine, cela fait une charge en plus à la famille, autant qu’il devienne une main d’œuvre pour la famille afin de l’aider à subvenir à ces besoins. Enfin, c’est toute une autre culture, toute une manière de penser différente, allant de pair avec les dispositions du gouvernement et la situation et le développement du pays.
Pour clore, nous quittons la garderie en expliquant les pourquoi aux directeur. A partir de là, il nous exprime son envie d’avoir un échange avec nous et son équipe sur les outils et les moyens qu’ont les éducateurs en France. Nous convenons donc d’organiser une réunion afin d’échanger nos savoirs, tout en leur ayant précisé que nos modèles serait difficilement transposables vu le peu de moyens humains qu’ils ont.

Message perso

Pour les personnes nous laissant des commentaires, n'hésitez pas à nous laisser vos mails !! Nous vous ferons suivre plus précisément nos actions !

N'est-ce pas Greg et Margot....

Début des démarches

Jeudi nous sommes allées à l'action sociale avec Abou pour faire conaissances avec les différents partenaires ainsi qu'avec la population. Nous sommes de ce fait connues par les gens qui n'ont plus peur de nous et qui savent pourquoi on est là. Des actions sont menées au sein des OEV (orphelins et enfants vulnérables) pour des dons de vêtements pour enfants. Comme nous en avons ramené, nous allons en faire don.


Nous sommes allées ensuite voir l'école maternelle dans laquelle nous avons mené des actions ce matin (vendredi). Nous y retournons lundi matin pour mettre en place différentes activités. L'école materbelle compte près de 90 enfants pour 4 adultes. Elle est ouverte le matin de 6h45 à 11h30.

Arrivée à Kongoussi




Arrivée à Kongoussi. La ville est très étendue en superficie. Les sols sont jonchés de détritus.






Nous logeons au sein de la famille d'Aboubakar Dabal, avec sa femme Kadi et son fils Djamal.

Bien arrivées !!

Bonjour tout le monde !!

Nous sommes bien arrivées à Ouagadougou le 15 octobre. Maurice et ses amis sont venus nous chercher à l'aéroport (bcp plus petit que Roissy...!) vers 20h (heure locale, dc 22h en France). Et là, surprise ! Quelle chaleur ! 35 degrès ! Direction l'hotel pour poser nos affaires.

Nous sommes partie de Ouaga mercredi matin, parès avoir fait le mardi toutes les démarches administratives. Nous avons pris un bus direction Kongoussi. Quel voyage ! 3h de ballotemment dans la poussière rouge. Arrivée à destination, Abou est nevu nous chercher pour nous emmener chez lui, au sein de sa famille.

Quelle est la continuité du projet ?

Un de nos objectifs est de faire découvrir à d’autres personnes les villages de Kongoussi et de Bobo-Dioulasso, et leur susciter l’envie de continuer les actions que nous allons pouvoir mettre en place.
Pour cela, nous allons mettre en place une exposition photos à notre retour au sein de la ville de Canteleu. Nous exposerons notre vécu, nos actions, nos conditions, pour les partager avec les gens. Nous serons là pour répondre aux questions et pour expliquer notre action, nos moyens, nos démarches, nos outils.
Enfin, nous avons mis en place un site internet qui sera ouvert à tout le monde. Avant de partir, nous y avons écrit les principaux axes du projet pour situer dans le contexte les personnes qui viendront sur ce site. Nous l’alimenterons sur place en y mettant les diverses photos que nous aurions pu prendre, et en y écrivant des messages pour décrire nos actions, nos ressentis, nos questionnements, nos réflexions. Par la suite, lorsque nos voyages seront terminés, ce site peut-être l’occasion de dialoguer avec des personnes souhaitant mener ce genre de projet.

Qu'allons-nous apporter ?

En premier lieu, ce sera surtout un échange de savoirs entre nos différents partenaires de l’action sociale. En effet, les conditions de vie, la culture, les traditions, les religions, les habitudes de vie, l’éducation,… diffèrent de celles de la France. En toute logique, les outils d’intervention et d’actions que nous avons pu mettre en place au sein d’une société française ne seront pas directement transposables au sein d’une société burkinabée. Nous échangerons donc nos savoirs pour que nous puissions adapter notre démarche éducative auprès d’un public avec des racines différentes car nous ne partons pas dans l’idée que nos savoirs sont mieux que les leurs et que nous devons les transposer.
Nous ne partons pas non plus dans l’idée de « sauver le monde » ou de les sauver de leur précarité. Mais nous partons dans l’idée d’apporter une aide. Comme nous avons pu le montrer, c’est un pays vivant dans une grande précarité, manquant de moyens face à leurs difficultés rencontrées (le problème des enfants des rues, le manque de scolarisation des enfants, le développement du phénomène des filles mères,…). A notre niveau, le fait d’apporter une aide humanitaire est une des seules choses que nous pouvons et que nous savons faire.

La ville de Bobo-Dioulasso



Il s'agit de la deuxième ville du Burkina Faso, située dans la province de Houet, avec plus de 300 000 habitants.
A Bobo-Dioulasso, il existe un manque évident de structure d'accueil pour les enfants et les jeunes. Concrètement, aux sorties d'école et pendant les vacances scolaires, les jeunes se retrouvent dans les rues de la ville et manquent d'activités ludiques pour leur épanouissement personnel.
Les habitants de la ville de Bobo-Dioulasso vivent dans une grande promiscuité. Les enfants sont les premiers à souffrir de cet état de fait. En effet, beaucoup d'entre eux n'ont pas accès aux soins avec comme conséquence le développement de nombreuses maladies parasitaires.
A Bobo-Dioulasso, comme dans d’autres villes du Burkina Faso, s’est développé un phénomène des « filles-mères » dont s’occupe l’Action sociale. Ce sont des adolescentes, des jeunes filles de 15 à 18 ans, qui sont enceintes ou déjà maman. En raison surtout de la pauvreté, ces adolescentes sont influencées par les présents ou les billets que les hommes leurs tendent. C’est alors souvent malgré elles qu’elles vont avec ces jeunes hommes ou ces adultes pour subvenir à leurs besoins alimentaires et financiers.

A Bobo-Dioulasso, nous serons hébergée chez Zacchari, un éducateur sans frontières qui a construit et organisé une école pour les enfants des rues. Les enfants ont eux-mêmes construits un potager qu’ils entretiennent pour se nourrir et subvenir à leurs besoins. Dans ce sens, nous mènerons des soutiens scolaires pour ces enfants, et nous aiderons dans l’organisation et l’entretient de leur potager. Parallèlement, comme les enfants sont livrés à eux-mêmes après les temps scolaires, nous animerons les moments de leur vie quotidienne par divers jeux et activités. Enfin, nous mènerons des actions pour la prévention VIH auprès des jeunes filles et des filles-mères, notamment par le biais du théâtre.

La ville de Kongoussi




La ville de Kongoussi est située au centre du Burkina, à 110km de la capitale Ouagadoudou, dans la province du Bam, dans le département de Kongoussi. Au dernier recensement administratif de Mars 1998, sa population était de 18.157 habitants. La population est en grande majorité constituée d'agriculteurs et d'éleveurs.
La situation sanitaire de la population dans la commune demeure encore précaire surtout sur le plan de l'hygiène et de l'assainissement. Outre les soins curatifs, les services de santé mènent des actions de prévention à travers le Programme Elargie de Vaccination (PEV) en faveur des mères et enfants et la sensibilisation en matière d'hygiène et assainissement. Le taux de mortalité général est de 17,5%. Les maladies les plus mortelles chez les enfants sont : le paludisme, les maladies diarrhéiques, la rougeole. L'expérience de vie est de 48,5%.
Kongoussi est siège de la Direction Provinciale de l'Enseignement de Base et de l'Alphabétisation (DPEBA). Dans la commune, on dénombre 8 écoles primaires. Elle abrite le Lycée Provincial de l'Enseignement Secondaire. Une bibliothèque communale a été réalisée.

A Kongoussi, nous serons hébergées chez Aboubakar Dabal, un éducateur de l’action sociale de Kongoussi. Nous vivrons au sein de sa famille et nous mènerons des actions en lien avec l’action sociale de Kongoussi. Ainsi, nous nous occuperons des enfants des rues en allant à leur rencontre et en essayant de mettre des dispositifs en place pour que ces derniers accèdent à l’école ; nous mènerons des actions de prévention contre la malnutrition infantile par le biais des « maqquis-bébés » ; nous mènerons des actions de préventions contre le VIH auprès des prostituées mineures ; nous animerons la vie quotidienne des orphelins par le biais de diverses activités.

Le Burkina Faso


Le Burkina Faso a obtenu son indépendance vis-à-vis de la France le 5 août 1960. La langue officielle est donc le Français et la monnaie est le Franc CFA : 1 euros = 656 FCFA. Les systèmes politique et organisationnel du Burkina Faso sont similaires à ceux français. La Constitution de 1991, qui a proclamé la 4ème République du Burkina Faso, a fait de ce pays un État démocratique, unitaire et laïque. Le territoire est divisé en 45 provinces, 320 départements, 49 communes et environ 800 000 villages.
Le Burkina Faso occupe une surface de 274 000 km2, pour une population d’environ 13 millions d’habitants. C’est l’un des Etats les plus peuplés de l’Afrique de l’Ouest. La capitale, Ouagadougou, rassemble près de 10 % de la population totale du pays.
Le Burkina Faso figure parmi les pays pauvres du continent africain: le revenu brut annuel par habitant ne dépasse guère les 300 dollars. Le pays ne dispose que de faibles ressources et sa croissance dépend encore fortement de l'agriculture et de l'élevage emploi 86 % de la population active), des revenus des travailleurs émigrés et de l'aide extérieure (elle représente plus de 80 % du PIB en investissements publics).
Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), 45,5% des 13 millions de burkinabè vivent en dessous du seuil de pauvreté, estimé à 72.690 FCFA (110,82 Euros) par adulte et par an. 87% de la population de plus de 15 ans est analphabète et plus d’un enfant sur deux ne va pas à l’école (Programme des Nations unies pour le développement).
Indicateurs divers du Burkina Faso
Taux de mortalité infantile (moins d’un an) (%), 2005 = 96
Nombre annuel naissances (milliers), 2005 = 617
Taux net d’inscription/fréquentation à l’école primaire (%), 2000-2005 = 32
Taux de nouveau-nés présentant une insuffisance pondérale à la naissance (%), 1998-2005 = 19
Taux d’enfants de moins de 5 ans (1996-2005) souffrant d’insuffisance pondérale, modérée et grave = 38
Nombre estimatif de personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2005 (estimation en milliers) = 150
Orphelins, Enfants (0-17 ans) orphelins, toutes causes confondues, 2005, estimation (en milliers) = 710
Taux d’alphabétisation sur la population totale (en %) =25
UNICEF

Les enfants des rues sont très nombreux au Burkina Faso. On estime qu’ils sont 5 000 à vivre dans la rue. Seulement 700 y dorment. D’après le Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, 44% des enfants présents dans la rue seraient des garibous. Confiés dès l’âge de 5 ans à un maître coranique chargé de leur apprendre le Coran, les enfants garibous sont issus des villages. Leur famille ne donne rien au maître coranique pour subvenir aux besoins de l’enfant et à son éducation. Les enfants sont donc chargés de rapporter chaque jour au maître de quoi acheter l’eau, la nourriture et le pétrole (300 à 500 FCFA/jour selon leur âge). Pour récolter cette somme, ils travaillent dans la rue ou mendient.
Le VIH s’est très développé au Burkina Faso. Des études ont remarqué un grand manque d’informations auprès des femmes et des jeunes filles concernant cette maladie. Beaucoup de femmes ignorent les voies de transmission mère-enfant, notamment par le lait maternel. Mais elles restent encore en retrait face à la question du biberon pour plusieurs raisons comme le coup élevé de ce mode d’allaitement, la santé de l’enfant qui se dégraderait, les coutumes.

Quel est le déroulement ?

Nous partons donc en MISSION HUMANITAIRE AU BURKINA FASO EN TANT QUE VOLONTAIRE.
Dans un premier temps, nous allons rejoindre une équipe éducative dont fait parti Aboubakar Dabal, dans la province du Bam, à Kongoussi. Puis, nous irons à Bobo Dioulasso dans une école créée par Zacchari, un éducateur sans frontières, avec des enfants des rues. Au sein des deux villages, nos conditions d’actions et nos actions seront plus ou moins similaires :
- Nous serons logées dans une famille Africaine vivant au sein du village, afin de vivre auprès des personnes, et de pouvoir découvrir un nouveaux pays avec sa culture, son histoire, ses traditions…
- Nous mènerons notre action éducative en lien avec l’action sociale du village en tant que monitrices-éducatrices.
- Nous apporterons un accompagnement et un soutien éducatif auprès des orphelins des rues et /ou en structure, nous interviendrons dans les écoles afin d’apporter nos connaissances scolaires, nous pourrons mettre en place et animer des activités, nous ferons de la prévention auprès des prostituées mineures, ainsi qu’auprès des personnes atteint du VIH.
- Nous mènerons des actions de solidarité, notamment par une contribution au fonctionnement des « maquis-bébés » qui représente une prévention de la malnutrition infantile.

Pour mettre en œuvre nos objectifs, nous avons besoin de prévoir un budget transport car nous allons voyager à travers les différents villages, notamment pour mettre en place une prévention contre la malnutrition infantile par une contribution au fonctionnement des « maquis-bébés » au village de Begembéré, à 35 Km de Kongoussi, là où nous résiderons dans un premier temps. Il faut savoir que l’essence là-bas est aussi chère qu’en France et que les transports peuvent s’effectuer en transports en commun ou en mobylette. Mais parfois, notamment pour visiter les réserves, nous sommes obligées de voyager en voiture, ce qui sous-entend en avoir une et payer l’essence.
Enfin, nous avons prévu un budget internet pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ce sera un moyen de communications entre nos différents partenaires burkinabés, mais aussi un moyen de communication avec la France. Internet sera notamment un grand atout dans nos recherches sur place.

Quels sont nos moyens ?

- Exercer le métier d’éducateur au sein d’un service étranger d’actions sociales et éducatives
- Prendre en charge l’accompagnement et l’animation de la vie quotidienne des orphelins
- « Négocier » avec les familles pour que les enfants puissent aller à l’école
- Aider et accompagner les personnes atteintes du VIH
- Mener des actions sociales en milieu ouvert
- Faire des soutiens scolaires pour les enfants
- Vivre au sein d’une famille africaine
- Découvrir les divers villages et paysages
- Mettre en place une exposition photos à notre retour en France, au sein de la ville de Canteleu

Quels sont nos objectifs ?

- Apporter une aide, un soutien et un accompagnement aux personnes en difficultés : orphelins dans les structures, orphelins dans les rues, prostituées mineures…
- Mener des actions de prévention de la malnutrition (notamment au village de Begembéré, dans la province du Bam, à 35 km de Kongoussi)
- Découvrir un pays avec ses cultures, ses traditions, ses coutumesFaire découvrir le Burkina Faso à d’autres personnes et leur susciter l’envie de poursuivre les missions que nous allons réaliser
- Faire découvrir le Burkina Faso à d’autres personnes et leur susciter l’envie de poursuivre les missions que nous allons réaliser

Quelles ont été nos démarches ?

Nous voulions partir sur le continent Africain. Après de nombreuses recherches et de réflexions, nous sommes motivées pour partir au BURKINA FASO (en Afrique de l’Ouest).

A partir de là, nous avons commencé à nous renseigner.
En premier lieu, nous nous sommes rendues à l’association de BERNAY (ville d’origine d’Amélie) qui s’occupe principalement d’envois de matériels alimentaires et scolaires au Burkina Faso. Le directeur nous a alors donné les coordonnées d’Aboubakar Dabal, un éducateur burkinabé travaillant à l’action sociale de Kongoussi, et les coordonnées de Sylvie Antoine, médecin scolaire à Mont Saint-Aignan, qui se rend souvent au Burkina dans le cadre de la prévention contre la malnutrition infantile. Nous avons pris contact avec Sylvie Antoine qui nous a aidés à monter notre projet. Elle nous a mis en liaison avec Aboubakar Dabal et avec Zacchari, un éducateur sans frontières à Bobo Dioulasso. De plus, elle nous a fait parvenir une liste de contacts une fois sur place (hôpitaux, personnes à contacter en cas de problèmes, sites à visiter…).
Avec l’aide de ces trois personnes, nous avons pu commencer à organiser notre projet (notre hébergement, nos missions,…) et nous entretenons encore aujourd’hui des contacts mails réguliers.
Nous avons su par la suite que la ville de Canteleu, où nous résidons, est jumelée avec la ville de Kongoussi, le premier village où nous nous rendons avec l’ai d’Aboubakar Dabal. Nous avons alors rencontré Mme Fressengeas Michèle, responsable du Comité de jumelage de Canteleu. Elle connaît bien les personnes chez lesquelles nous allons nous rendre. Cette rencontre nous a permis de pouvoir organiser d’avantage notre voyage. Elle nous parlé des procédures pour une demande de visa, de notre sécurité sociale internationale, du permis de conduire international, des vaccins, des démarches à faire à notre arrivée dans le pays (prévenir le consulat de notre arrivée, déposer nos papiers d’identité pour éviter toutes pertes…), de la vie au Burkina Faso, des mentalités… Tout ceci nous a aidés dans nos préparations administratives, et nous a confortées dans notre envie et dans nos motivations pour ce projet.

Quelles sont nos motivations ?


Depuis plusieurs années, nous avons envie de partir à l’étranger afin d’apporter une aide humaine aux personnes dans le besoin. Cette idée a mûrie et nous nous sommes organisées au fil des mois afin de la concrétiser.
Etant diplômées « Monitrice-Educatrice » en Juin 2007, nous souhaitons vivement appliquer et apporter nos connaissances et nos compétences acquises durant notre formation et nos expériences. Tout au long de notre formation, nous avons étudié plusieurs modules sur les publics en difficultés, les troubles et les déficiences, le développement et l’organisation psychique et intellectuel de l’être humain, la mise en place et l’animation d’activité éducatives comme le théâtre, la poterie, la photographie, les contes, l’interculturalité, les discriminations,…, ce qui nous permet aujourd’hui d’être à même de pouvoir réaliser ce projet et d’intervenir au mieux auprès d’une population en difficulté.
Nous voulions donc partir au Burkina Faso pour apporter une aide humanitaire en tant que Monitrices-éducatrices, sous un statut de volontaires bénévoles.