Projet soutenu et financé par...

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Quelle est la continuité du projet ?

Un de nos objectifs est de faire découvrir à d’autres personnes les villages de Kongoussi et de Bobo-Dioulasso, et leur susciter l’envie de continuer les actions que nous allons pouvoir mettre en place.
Pour cela, nous allons mettre en place une exposition photos à notre retour au sein de la ville de Canteleu. Nous exposerons notre vécu, nos actions, nos conditions, pour les partager avec les gens. Nous serons là pour répondre aux questions et pour expliquer notre action, nos moyens, nos démarches, nos outils.
Enfin, nous avons mis en place un site internet qui sera ouvert à tout le monde. Avant de partir, nous y avons écrit les principaux axes du projet pour situer dans le contexte les personnes qui viendront sur ce site. Nous l’alimenterons sur place en y mettant les diverses photos que nous aurions pu prendre, et en y écrivant des messages pour décrire nos actions, nos ressentis, nos questionnements, nos réflexions. Par la suite, lorsque nos voyages seront terminés, ce site peut-être l’occasion de dialoguer avec des personnes souhaitant mener ce genre de projet.

Qu'allons-nous apporter ?

En premier lieu, ce sera surtout un échange de savoirs entre nos différents partenaires de l’action sociale. En effet, les conditions de vie, la culture, les traditions, les religions, les habitudes de vie, l’éducation,… diffèrent de celles de la France. En toute logique, les outils d’intervention et d’actions que nous avons pu mettre en place au sein d’une société française ne seront pas directement transposables au sein d’une société burkinabée. Nous échangerons donc nos savoirs pour que nous puissions adapter notre démarche éducative auprès d’un public avec des racines différentes car nous ne partons pas dans l’idée que nos savoirs sont mieux que les leurs et que nous devons les transposer.
Nous ne partons pas non plus dans l’idée de « sauver le monde » ou de les sauver de leur précarité. Mais nous partons dans l’idée d’apporter une aide. Comme nous avons pu le montrer, c’est un pays vivant dans une grande précarité, manquant de moyens face à leurs difficultés rencontrées (le problème des enfants des rues, le manque de scolarisation des enfants, le développement du phénomène des filles mères,…). A notre niveau, le fait d’apporter une aide humanitaire est une des seules choses que nous pouvons et que nous savons faire.

La ville de Bobo-Dioulasso



Il s'agit de la deuxième ville du Burkina Faso, située dans la province de Houet, avec plus de 300 000 habitants.
A Bobo-Dioulasso, il existe un manque évident de structure d'accueil pour les enfants et les jeunes. Concrètement, aux sorties d'école et pendant les vacances scolaires, les jeunes se retrouvent dans les rues de la ville et manquent d'activités ludiques pour leur épanouissement personnel.
Les habitants de la ville de Bobo-Dioulasso vivent dans une grande promiscuité. Les enfants sont les premiers à souffrir de cet état de fait. En effet, beaucoup d'entre eux n'ont pas accès aux soins avec comme conséquence le développement de nombreuses maladies parasitaires.
A Bobo-Dioulasso, comme dans d’autres villes du Burkina Faso, s’est développé un phénomène des « filles-mères » dont s’occupe l’Action sociale. Ce sont des adolescentes, des jeunes filles de 15 à 18 ans, qui sont enceintes ou déjà maman. En raison surtout de la pauvreté, ces adolescentes sont influencées par les présents ou les billets que les hommes leurs tendent. C’est alors souvent malgré elles qu’elles vont avec ces jeunes hommes ou ces adultes pour subvenir à leurs besoins alimentaires et financiers.

A Bobo-Dioulasso, nous serons hébergée chez Zacchari, un éducateur sans frontières qui a construit et organisé une école pour les enfants des rues. Les enfants ont eux-mêmes construits un potager qu’ils entretiennent pour se nourrir et subvenir à leurs besoins. Dans ce sens, nous mènerons des soutiens scolaires pour ces enfants, et nous aiderons dans l’organisation et l’entretient de leur potager. Parallèlement, comme les enfants sont livrés à eux-mêmes après les temps scolaires, nous animerons les moments de leur vie quotidienne par divers jeux et activités. Enfin, nous mènerons des actions pour la prévention VIH auprès des jeunes filles et des filles-mères, notamment par le biais du théâtre.

La ville de Kongoussi




La ville de Kongoussi est située au centre du Burkina, à 110km de la capitale Ouagadoudou, dans la province du Bam, dans le département de Kongoussi. Au dernier recensement administratif de Mars 1998, sa population était de 18.157 habitants. La population est en grande majorité constituée d'agriculteurs et d'éleveurs.
La situation sanitaire de la population dans la commune demeure encore précaire surtout sur le plan de l'hygiène et de l'assainissement. Outre les soins curatifs, les services de santé mènent des actions de prévention à travers le Programme Elargie de Vaccination (PEV) en faveur des mères et enfants et la sensibilisation en matière d'hygiène et assainissement. Le taux de mortalité général est de 17,5%. Les maladies les plus mortelles chez les enfants sont : le paludisme, les maladies diarrhéiques, la rougeole. L'expérience de vie est de 48,5%.
Kongoussi est siège de la Direction Provinciale de l'Enseignement de Base et de l'Alphabétisation (DPEBA). Dans la commune, on dénombre 8 écoles primaires. Elle abrite le Lycée Provincial de l'Enseignement Secondaire. Une bibliothèque communale a été réalisée.

A Kongoussi, nous serons hébergées chez Aboubakar Dabal, un éducateur de l’action sociale de Kongoussi. Nous vivrons au sein de sa famille et nous mènerons des actions en lien avec l’action sociale de Kongoussi. Ainsi, nous nous occuperons des enfants des rues en allant à leur rencontre et en essayant de mettre des dispositifs en place pour que ces derniers accèdent à l’école ; nous mènerons des actions de prévention contre la malnutrition infantile par le biais des « maqquis-bébés » ; nous mènerons des actions de préventions contre le VIH auprès des prostituées mineures ; nous animerons la vie quotidienne des orphelins par le biais de diverses activités.

Le Burkina Faso


Le Burkina Faso a obtenu son indépendance vis-à-vis de la France le 5 août 1960. La langue officielle est donc le Français et la monnaie est le Franc CFA : 1 euros = 656 FCFA. Les systèmes politique et organisationnel du Burkina Faso sont similaires à ceux français. La Constitution de 1991, qui a proclamé la 4ème République du Burkina Faso, a fait de ce pays un État démocratique, unitaire et laïque. Le territoire est divisé en 45 provinces, 320 départements, 49 communes et environ 800 000 villages.
Le Burkina Faso occupe une surface de 274 000 km2, pour une population d’environ 13 millions d’habitants. C’est l’un des Etats les plus peuplés de l’Afrique de l’Ouest. La capitale, Ouagadougou, rassemble près de 10 % de la population totale du pays.
Le Burkina Faso figure parmi les pays pauvres du continent africain: le revenu brut annuel par habitant ne dépasse guère les 300 dollars. Le pays ne dispose que de faibles ressources et sa croissance dépend encore fortement de l'agriculture et de l'élevage emploi 86 % de la population active), des revenus des travailleurs émigrés et de l'aide extérieure (elle représente plus de 80 % du PIB en investissements publics).
Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), 45,5% des 13 millions de burkinabè vivent en dessous du seuil de pauvreté, estimé à 72.690 FCFA (110,82 Euros) par adulte et par an. 87% de la population de plus de 15 ans est analphabète et plus d’un enfant sur deux ne va pas à l’école (Programme des Nations unies pour le développement).
Indicateurs divers du Burkina Faso
Taux de mortalité infantile (moins d’un an) (%), 2005 = 96
Nombre annuel naissances (milliers), 2005 = 617
Taux net d’inscription/fréquentation à l’école primaire (%), 2000-2005 = 32
Taux de nouveau-nés présentant une insuffisance pondérale à la naissance (%), 1998-2005 = 19
Taux d’enfants de moins de 5 ans (1996-2005) souffrant d’insuffisance pondérale, modérée et grave = 38
Nombre estimatif de personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2005 (estimation en milliers) = 150
Orphelins, Enfants (0-17 ans) orphelins, toutes causes confondues, 2005, estimation (en milliers) = 710
Taux d’alphabétisation sur la population totale (en %) =25
UNICEF

Les enfants des rues sont très nombreux au Burkina Faso. On estime qu’ils sont 5 000 à vivre dans la rue. Seulement 700 y dorment. D’après le Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, 44% des enfants présents dans la rue seraient des garibous. Confiés dès l’âge de 5 ans à un maître coranique chargé de leur apprendre le Coran, les enfants garibous sont issus des villages. Leur famille ne donne rien au maître coranique pour subvenir aux besoins de l’enfant et à son éducation. Les enfants sont donc chargés de rapporter chaque jour au maître de quoi acheter l’eau, la nourriture et le pétrole (300 à 500 FCFA/jour selon leur âge). Pour récolter cette somme, ils travaillent dans la rue ou mendient.
Le VIH s’est très développé au Burkina Faso. Des études ont remarqué un grand manque d’informations auprès des femmes et des jeunes filles concernant cette maladie. Beaucoup de femmes ignorent les voies de transmission mère-enfant, notamment par le lait maternel. Mais elles restent encore en retrait face à la question du biberon pour plusieurs raisons comme le coup élevé de ce mode d’allaitement, la santé de l’enfant qui se dégraderait, les coutumes.

Quel est le déroulement ?

Nous partons donc en MISSION HUMANITAIRE AU BURKINA FASO EN TANT QUE VOLONTAIRE.
Dans un premier temps, nous allons rejoindre une équipe éducative dont fait parti Aboubakar Dabal, dans la province du Bam, à Kongoussi. Puis, nous irons à Bobo Dioulasso dans une école créée par Zacchari, un éducateur sans frontières, avec des enfants des rues. Au sein des deux villages, nos conditions d’actions et nos actions seront plus ou moins similaires :
- Nous serons logées dans une famille Africaine vivant au sein du village, afin de vivre auprès des personnes, et de pouvoir découvrir un nouveaux pays avec sa culture, son histoire, ses traditions…
- Nous mènerons notre action éducative en lien avec l’action sociale du village en tant que monitrices-éducatrices.
- Nous apporterons un accompagnement et un soutien éducatif auprès des orphelins des rues et /ou en structure, nous interviendrons dans les écoles afin d’apporter nos connaissances scolaires, nous pourrons mettre en place et animer des activités, nous ferons de la prévention auprès des prostituées mineures, ainsi qu’auprès des personnes atteint du VIH.
- Nous mènerons des actions de solidarité, notamment par une contribution au fonctionnement des « maquis-bébés » qui représente une prévention de la malnutrition infantile.

Pour mettre en œuvre nos objectifs, nous avons besoin de prévoir un budget transport car nous allons voyager à travers les différents villages, notamment pour mettre en place une prévention contre la malnutrition infantile par une contribution au fonctionnement des « maquis-bébés » au village de Begembéré, à 35 Km de Kongoussi, là où nous résiderons dans un premier temps. Il faut savoir que l’essence là-bas est aussi chère qu’en France et que les transports peuvent s’effectuer en transports en commun ou en mobylette. Mais parfois, notamment pour visiter les réserves, nous sommes obligées de voyager en voiture, ce qui sous-entend en avoir une et payer l’essence.
Enfin, nous avons prévu un budget internet pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ce sera un moyen de communications entre nos différents partenaires burkinabés, mais aussi un moyen de communication avec la France. Internet sera notamment un grand atout dans nos recherches sur place.

Quels sont nos moyens ?

- Exercer le métier d’éducateur au sein d’un service étranger d’actions sociales et éducatives
- Prendre en charge l’accompagnement et l’animation de la vie quotidienne des orphelins
- « Négocier » avec les familles pour que les enfants puissent aller à l’école
- Aider et accompagner les personnes atteintes du VIH
- Mener des actions sociales en milieu ouvert
- Faire des soutiens scolaires pour les enfants
- Vivre au sein d’une famille africaine
- Découvrir les divers villages et paysages
- Mettre en place une exposition photos à notre retour en France, au sein de la ville de Canteleu

Quels sont nos objectifs ?

- Apporter une aide, un soutien et un accompagnement aux personnes en difficultés : orphelins dans les structures, orphelins dans les rues, prostituées mineures…
- Mener des actions de prévention de la malnutrition (notamment au village de Begembéré, dans la province du Bam, à 35 km de Kongoussi)
- Découvrir un pays avec ses cultures, ses traditions, ses coutumesFaire découvrir le Burkina Faso à d’autres personnes et leur susciter l’envie de poursuivre les missions que nous allons réaliser
- Faire découvrir le Burkina Faso à d’autres personnes et leur susciter l’envie de poursuivre les missions que nous allons réaliser

Quelles ont été nos démarches ?

Nous voulions partir sur le continent Africain. Après de nombreuses recherches et de réflexions, nous sommes motivées pour partir au BURKINA FASO (en Afrique de l’Ouest).

A partir de là, nous avons commencé à nous renseigner.
En premier lieu, nous nous sommes rendues à l’association de BERNAY (ville d’origine d’Amélie) qui s’occupe principalement d’envois de matériels alimentaires et scolaires au Burkina Faso. Le directeur nous a alors donné les coordonnées d’Aboubakar Dabal, un éducateur burkinabé travaillant à l’action sociale de Kongoussi, et les coordonnées de Sylvie Antoine, médecin scolaire à Mont Saint-Aignan, qui se rend souvent au Burkina dans le cadre de la prévention contre la malnutrition infantile. Nous avons pris contact avec Sylvie Antoine qui nous a aidés à monter notre projet. Elle nous a mis en liaison avec Aboubakar Dabal et avec Zacchari, un éducateur sans frontières à Bobo Dioulasso. De plus, elle nous a fait parvenir une liste de contacts une fois sur place (hôpitaux, personnes à contacter en cas de problèmes, sites à visiter…).
Avec l’aide de ces trois personnes, nous avons pu commencer à organiser notre projet (notre hébergement, nos missions,…) et nous entretenons encore aujourd’hui des contacts mails réguliers.
Nous avons su par la suite que la ville de Canteleu, où nous résidons, est jumelée avec la ville de Kongoussi, le premier village où nous nous rendons avec l’ai d’Aboubakar Dabal. Nous avons alors rencontré Mme Fressengeas Michèle, responsable du Comité de jumelage de Canteleu. Elle connaît bien les personnes chez lesquelles nous allons nous rendre. Cette rencontre nous a permis de pouvoir organiser d’avantage notre voyage. Elle nous parlé des procédures pour une demande de visa, de notre sécurité sociale internationale, du permis de conduire international, des vaccins, des démarches à faire à notre arrivée dans le pays (prévenir le consulat de notre arrivée, déposer nos papiers d’identité pour éviter toutes pertes…), de la vie au Burkina Faso, des mentalités… Tout ceci nous a aidés dans nos préparations administratives, et nous a confortées dans notre envie et dans nos motivations pour ce projet.

Quelles sont nos motivations ?


Depuis plusieurs années, nous avons envie de partir à l’étranger afin d’apporter une aide humaine aux personnes dans le besoin. Cette idée a mûrie et nous nous sommes organisées au fil des mois afin de la concrétiser.
Etant diplômées « Monitrice-Educatrice » en Juin 2007, nous souhaitons vivement appliquer et apporter nos connaissances et nos compétences acquises durant notre formation et nos expériences. Tout au long de notre formation, nous avons étudié plusieurs modules sur les publics en difficultés, les troubles et les déficiences, le développement et l’organisation psychique et intellectuel de l’être humain, la mise en place et l’animation d’activité éducatives comme le théâtre, la poterie, la photographie, les contes, l’interculturalité, les discriminations,…, ce qui nous permet aujourd’hui d’être à même de pouvoir réaliser ce projet et d’intervenir au mieux auprès d’une population en difficulté.
Nous voulions donc partir au Burkina Faso pour apporter une aide humanitaire en tant que Monitrices-éducatrices, sous un statut de volontaires bénévoles.