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Message perso

Bonjour tout le monde !

On voudrait savoir si notre blog est visité, si cela intéresse du monde. Si c'est le cas, merci de nous faire signe par des petits commentaires.
Sinon, le site ne sert pas à grand chose, et son alimentation en est inutile...

Banfora


Banfora est une ville près de Bobo avec des lieux magiques.
Détour par les cascades. Escalade parmis les rochers, on grimpe, on grimpe, on grimpe... Arrivé en haut, quel spectacle magnifique ! Un lieu reposant où l'on peut se baigner au pied des cascades. Un lieu magique.

Puis les dômes. Enorme blocs de rochers taillés par le temps. Escalade d'énormes rochers pour se retrouver au sommet de tout et surplomber la plaine. Quel spectacle aussi !

On s'en ai pris plein la vue, vous ne pouvez même pas imaginer. Ce sont des images qu'on ne risque pas d'oublier !

Tiébélé





Voici Tiébélé, un village à côté de pô, entre Bobo et Ouaga. Un village assez surprenant.
Les cases sont faites différemments : pour un célibataire, la case est ronde, pour un couple, la case est rectangulaire, pour les vieux, la case est en huit.
L'entrée des cases est minuscules, comme pour des nains, avec un mur juste après l'entrée, obligeant à se relever de suite. Cette construction était faite à l'époque pour se défendre et évitait aux lions de rentrer dans la case.
Les maisons sont recouvertes de peintures représentant l'histoire du peuple "Cassena".
A partir de 5 ans, les enfants osnt enlevés à leurs parents pour être avec les vieux qui les éduqueront : les parents étant souvent marié vers l'âge de 12 ans pour les filles et 16 pour les garçons, ils n'ont rien à transmettre aux enfants.

Dioulasso-ba




Voici Dioulasso-ba, un quartier de Bobo-Dioulasso, appelé aussi "le vieux quartier". Il représente ce qu'était Bobo avant de devenir la capitale économique. Un coin typique où sont divisés en quartier les différentes communautés : les fétiches (ou animistes), les musulmans, les griots (prsonnes oeuvrant pour les arts) et les forgerons. Chaque personne doit se marier avec une personne de sa classe. Chaque classe à un che, représenté par le plus vieux de la classe, la vieillesse représentant un signe sacré.
Certains endroits ne sont pas possibles d'accès pour personnes étrangères au village, et certains ne le sont pas non plus pour les habitants, comme le chemin menant aux tombes des anciens que seuls les chefs ont le droit d'empreinter.
Le vieux quartier à aussi un côté sacré car au sein de la rivière qui le traverse, il y a des petites sillures (comparées à celles de 3 m de Dafra !).

Koumi



Dans la même journée que Dafra nous nous sommes rendues à Koumi, un village quelques kilomètres de Bobo. C'est un village typique. Coupé du reste du monde, les habitants parcourent des kilomètres pour rejoindre la ville chaque jour afin de vendre leurs produits récoltés ou fabriqués.
Une rivière traverse le village, les habitants font leur lessive dedans. La spécialité des femmes est de construire des paniers avec les tiges du mil. Elle s'enfoncent dans une sorte de trou sous terre, pouvant héberger toutes les filles de la famille, afin qu'elles travaillent toutes ensemble.

Dafra


Sur la route de Dafra
Entre deux interventions, nous nous accordons du temps pour découvrir le Burkina Faso, ce qui était un de nos objectifs de projet.
Nous nous sommes rendues en mobylette à Dafra, un lieu sacré à côté de Bobo. En mobylette, cétait bien drole, car c'est pas du goudron ! C'est du sable, des cailloux, des rochers, des bosses, des trous,... A deux dessus, on a eu de bons fous rires !
Au bout d'un moment, on laisse la mobylette chez un habitant, le seul parmis tous les kilomètres parcourus. Puis on escalade des rochers, on monte, on descend dans un masage magnifique. On se serait crues dans une forêt tropicale.
Arrivée au lieu sacré se trouve une rivière. Dans ce lieu vit un vieux chétifs. Les gens y viennent avec des poulettes pour des offrandes afin que leurs souhaits se réalisent. Notre guide avait acheté 3 poulets (d'où la photo) pour faire des offrandes. C'était assez surprenant. Le guide part avec le chétif dans un coin réservé aux sacrifices. Chacun prie, puis le chétif égorge la poule, laisse le sang couler et ensuite lache la poule par terre. Il observe la façon dont le sang coule, la façon dont la poule se débat pour interpréter comment va se concrétiser la prière.
Puis, le guide déplume un a un les poulets pour que le fétiche en retire les boyaux. La viande est gardée pour manger. Les boyaux quant à eux sont donnés au sillures, les poissons sacrés de Dafra. Ceci permet d'obtenir leur faveur.
Ces poissons ont une histoire. Le crateur de Bobo-Dioulasso avait perdu ses parents et venait se ressourcer au sein de cette rivière. En songe il lui est apparue de créer une ville là où deux rivières se rejoignent. Ce qu'il fit. A chaque problème ou interrogation, il venait auprès des deux rivières. Il les compara à ses deux parents. Et pour les remercier, il dit que tout ce qui était au sein de ces rivières était sacrés, que c'était pour les remercier. Ainsi, les poissons chats, les sillures, qui se trouvaient dedans, sont devenues sacrées.

L'école sans frontières

L'après-midi, nous intervenons au sein de l'école sans frontières, fondée par Zachari Diaria. LEs enfants n'ont pas école l'après-midi alors nous avons décidé de faire des groupes d'âge avec les enfants et d'organiser des jeux à buts éducatifs, faisant travailler la mémoire, les réflexes, la motricité,...
Les enfants prennent beaucoups de plaisir et en même temps, ils approfondisse l'apprentissage de la langue française.
Malheureusement, les photos que l'on a prise son sur un autre appareil qui n'est pas en notre possession. Nous pourrons en mettre ultérieurement.

"Le dispensaire Trottoire"



Comme prévu, nous avons menés des actions auprès des enfants internés au dispensaire trottoire. Avec les grands, nous avons menés des débats à thèmes : la sexualité avec les MST, les différences de cultures africaine et européenne, différence de mode de vie et de contexte social. Ils ont pu poser des questions et s'interroger sur des sujets et nous avons pu échanger des idées, informer et s'informer. Cela n'a pas été facile car il a fallu tout d'abord créer un lien de confiance avec ces jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer sans retenue. Mais le travail accompli est bénéfique dans le sens où nous apportons quelque chose à ces jeunes.
Avec les plus petits, nous avons mis en place des activités tel que le chant, la danse et des jeux d'extérieur pour occuper leur quotidien. En effet, hors des temps scolaires, ces enfants sont livrés à eux-même. Ils restent dans la cours, se gérant eux-même : c'est la loi du plus fort, du dominant, dominés. Tu veux jouer ? Prend un bâton et fait rouler un pneu, comme faisaient nos parents.... Bref, en dehors de la classe, il n'y a rien, encore moins de l'éducatif, dû encore une fois à un manque de moyens humains, donc financier.. Les enfants prennent du plaisir à être avec nous et apprendre de nouveaux jeux qu'ils peuvent ensuite recréer entre eux.